Publié par L’équipe Thoreme le 31/10/2018 à 11:11

SOMMAIRE:
- Issue du vivant
- Connaissance aussi ancienne que l’écriture
- Un siècle de recherches médicales sur les effets de la température et de l’environnement sur les testicules
- De l’étude du pathologique à l’application contraceptive saine & naturelle
- Indice de Pearl et seuil contraceptif
- Le protocole médical détaillé de la contraception thermique dite masculine par remontée testicualire en 4 grandes étapes
- Trouver son ou ses outils de remontée testiculaire

ISSUE DU VIVANT
Certaines espèces ont évolué à partir d’ancêtres dont les testicules étaient externes et pourtant les testicules sont actuellement à l’intérieur de l’abdomen comme pour les hérissons et les dauphins par exemple. Pourquoi chez l’être humain sont-ils dans une poche excentrée du corps ? Une question de température, de séduction par étalage, pour courir plus vite ou encore suite à l’augmentation de la pression abdominale suite à l’accès à la bipédie ? Au regard du vivant, le maintien des testicules dans la poche inguinale est naturel. L’anneau thermique rend cette pratique réalisable et accessible. Pour approfondir les liens entre andro-switch, la migration testiculaire et le vivant, nous vous invitons à lire l’article : bio act .CONNAISSANCE AUSSI ANCIENNE QUE L’ÉCRITURE
La thermodépendance de la fertilité des garçons remonte à minima à l’époque de l’antiquité. C’est en Asie qu’elle apparaît par la pratique des bains chauffants. La thermosensibilité de la spermatogenèse était déjà mentionnée dans les textes d’Hippocrate datant de 2500 ans. Jusqu’à nos jours, la contraception thermique fut pratiquée au travers le monde. Il est encore difficile de retracer son origine, ses développements tant qualitatifs que quantitatifs. La seule conclusion qu’il semble possible d’en tirer pour l’instant, et qu’elle n’est jamais tombée complètement dans les oubliettes de l’Histoire. Encore de nos jours et dans certains contextes de vie, des personnes utilisent cette technique.UN SIÈCLE DE RECHERCHES MÉDICALES SUR LES EFFETS DE LA TEMPÉRATURE ET DE L’ENVIRONNEMENT SUR LES TESTICULES
1930
Marthe Voegeli réalise la première étude scientifique avec les bains chauffant quotidiens. Le volontaire s’assoit dans un bain à +-46.5°C pour 45 minutes chaque jour pendant 25 jours. Il s’en suit 4-7 mois de stérilité. L’expérience est un succès.
1941 Robert S. Hotchkiss et John Macleod, « The effect of hyperpyrexia upon spermatozoa counts in men », Endocrinology, vol. 28, no 5, 1er mai 1941, p. 780–784- Nombre de volontaires : 6
- Température corporelle : +3°C (cabine à 46 ou 47°C)
- Temps d’exposition : 45 min/ jour , durée : une exposition
- Résultats : Dans une série de documents publiés depuis 1922, Carl Moore et ses collègues ont présenté de nombreuses preuves montrant que l’exposition des testicules de rat, de cobaye et de mouton à des températures supérieures à celle du scrotum entraîne une dégénérescence de l’épithélium germinal et, par conséquent, un échec de la spermatogenèse. Il a découvert que la dégénérescence de l’épithélium germinal commençait immédiatement après le traitement et se poursuivait jusqu’à la fin des cinq derniers jours; Réduction de 50% du nombre de spermatozoöides. Réversibilité totale en 3 mois.
- Nombre de volontaires : 18
- Température scrotale : 42°C (Bain scrotal à 44 – 46°C)
- Temps d’exposition : 30 min/jour durant 1 à 12 jours
- Résultats : Réduction de 55% du nombre de spermatozoöides. Réversibilité totale en 3 mois.
- Nombre de volontaires : 12
- Température corporelle : + 1 °C (Sauna)
- Temps d’exposition : 15 min/jour; 8 fois en 2 semaines
- Résultats : Réduction de 40% du nombre de spermatozoöides. Réversibilité totale en 3 mois.
- Nombre de volontaires : 66
- Résultats : Afin de déterminer l’influence de l’hyperthermie intrascrotale sur la fonction testiculaire, des études ont été menées sur des hommes, avec les résultats suivants:
2. Le différentiel S-R moyen de 1,75 ° C chez 21 individus euspermiques, de 1,93 ° C chez 37 oligospermiques et de 2,0 ° C chez 8 hommes atteints de varicocèles, doit être interprété dans l’attente de l’accumulation de données suffisantes pour justifier une évaluation statistique.
3. L’immersion infraclaviculaire de 8 sujets euspermiques dans des bains chauds (38 à 43 ° C) a entraîné un décalage du différentiel médian du SR de -1,6 ° C à + 1,2 ° C, c’est-à-dire une inversion du rapport du SR de 36,1: 37,7 à 40,5: 39,3 ou de 0,96 à 1,03.
4. Chez 6 sujets euspermiques portant des sous-vêtements isolants presque constamment pendant environ 6 semaines et chez un septième sujet portant les vêtements isolants pendant environ 14 semaines, le nombre de spermatozoïdes a commencé à diminuer vers la troisième semaine environ après le début de l’isolation, atteignant ainsi point le plus bas entre la cinquième et la neuvième semaine. À une exception près, les hommes sont restés oligospermiques pendant 3 à 8 semaines après avoir omis l’isolation, puis sont revenus progressivement à la production de spermatozoïdes qui leur était pré-isolée. Cet objectif a été atteint au plus tard à la douzième semaine post-isolante chez tous les sujets.
Aucun effet sur le volume de sperme n’a été observé. La morphologie des spermatozoïdes n’a pas non plus changé, à la seule exception du sujet qui a porté l’isolant pendant 14 semaines.
Un abaissement du différentiel de température moyen S-R de 1 ° C a accompagné la suppression de la spermatogenèse.
5. Chez 20 individus oligospermiques, l’application d’une chaleur humide (43 à 45 ° C) sur le scrotum pendant une demi-heure tous les six jours a entraîné une diminution du nombre de spermatozoïdes en 11 à 112 jours. Chez 9 des hommes, la baisse a été suivie d’un rebond plus tard, à des niveaux plus élevés que ceux qui prévalaient avant le traitement. Les épouses de 6 des hommes conçus dans les 5 mois suivant le début du traitement. Toutes les grossesses étaient normales.
La modification de la spermatogenèse par l’hyperthermie intrascrotale induite peut avoir une application pratique non seulement comme moyen de contrôler la fertilité, mais également comme outil thérapeutique dans certains cas d’oligospermie. Ces études se poursuivent dans le but d’élucider le mécanisme exact par lequel la chaleur influe sur de tels changements de la fonction testiculaire.
1965 Kitayama T. « Study on testicular temperatur in man » Acta Urol. Japon, 11 :435.
- Résultat : La température du canal inguinal est supérieure de 1 à 1,5 ° C à celle du canal intrascrotal
- Nombre de volontaires : 10
- Température scrotale : + 0.8°C (Sous-vêtement isolant)
- Temps d’exposition : 8h/jour (heures d’éveil) durant 6 à 10 semaines
- Résultats : Réduction de 60% du nombre de spermatozoïdes de la 3e à la 9e semaine, puis de 80% à la 10e semaine. Réversibilité totale en 5 mois. Une augmentation soutenue mais relativement légère de la température testiculaire pourrait affecter la fertilité de manière à être utilisée comme méthode de contrôle de la fertilité masculine.
- Nombre de volontaires : 18
- Température scrotale : 42.°C (Lampe 150 watts à 8 cm des bourses)
- Temps d’exposition : 30 min/jour durant 14 à 28 jours
- Résultats : Réduction de 45% du nombre de spermatozoöides. Réversibilité totale en 3 mois.
- Nombre de volontaires : 5
- Température scrotale : n/c
- Temps d’exposition : n/c min/jour durant 5jours
- Résultats : Une semaine seulement après le premier jour de l’augmentation de la température du liquide scrotal, une diminution de la densité des spermatozoïdes dans l’éjaculat a été constatée. Il est conclu que la température scrotale peut être délibérément contrôlée. La réaction de la densité des spermatozoïdes indique une intervention sur le transport des spermatozoïdes ainsi que sur la spermiogenèse.
- Nombre de volontaires : 5
- Température corporelle : + 0.7°C (Sauna à 85°C)
- Temps d’exposition : 20 min une fois
- Résultats : Réduction de 25% du nombre de spermatozoöides. Réversibilité totale en 3 mois. Les nombres, la morphologie, l’ultrastructure, la motilité, la viabilité et le métabolisme du sperme ont été évalués. Le nombre de spermatozoïdes est tombé en l’espace d’une semaine et est lentement revenu à la normale après 5 semaines.
2007
Mieusset R, Bengoudifa B, Bujan L., “Effect of posture and clothing on scrotal temperature in fertile men”. J Androl 2007 Jan-Feb;28- Résultat : L’étude des effets de la position du corps et des vêtements sur la température du scrotum a donné des résultats discordants. Le but de la présente étude était d’évaluer ces effets chez 13 volontaires masculins fertiles occupant des positions successives, chacun pendant 15 minutes, en position couchée, debout, assis les jambes écartées et assis les jambes croisées (n = 8) ou debout, assis jambes croisées, et debout (n = 5), d’abord nue puis vêtue. La position nue debout était celle dans laquelle la température scrotale atteignait le point le plus bas. L’habillement augmente la température scrotale par rapport à l’état nu, quelle que soit la position. La position assise avec les jambes croisées avait des caractéristiques spécifiques: à l’état nu, elle était thermogénique et augmentait la température scrotale autant que les vêtements en position couchée ou debout; à l’état habillé, l’augmentation de la température a été moins forte que prévu, ce qui pourrait indiquer que des mécanismes locaux sont impliqués. De plus, la position assise avec les jambes croisées avait un effet persistant sur la température scrotale dans la position suivante. Ces résultats ont des implications à la fois physiopathologiques et épidémiologiques.
- Nombre de volontaires : 20
- Température scrotale : + 8°C (Bain-marie à 43°C)
- Temps d’exposition : 30 min 10 fois sur 10 jours consécutifs pour 10 volontaires et une exposition tous les 3 jours pendant 10 jours sur 10 volontaires
- Résultats : Nous avons conclu que l’hyperthermie scrotale transitoire affecte sérieusement, mais réversiblement, négativement la spermatogenèse, le stress oxydatif peut être impliqué dans ce processus. De plus, l’exposition intermittente à la chaleur supprime plus sérieusement la spermatogenèse que l’exposition en continue à la chaleur. Ceci peut être indicatif pour l’analyse clinique de l’étiologie de l’infertilité et la conception de méthodes contraceptives basées sur le stress thermique.
- Nombre de volontaires : 20
- Température scrotale : + 8°C (Bain-marie à 43°C)
- Temps d’exposition : 20 volontaires répartis au hasard en deux groupes pour subir un réchauffement testiculaire dans un bain d’eau à 43 °C 10 fois, pendant 30 minutes chaque fois ; 30 min 10 fois sur 10 jours consécutifs pour 10 volontaires et une exposition tous les 3 jours pendant 10 jours sur 10 volontaires.
- Résultats : Cette étude a démontré que l’hyperthermie scrotale transitoire et fréquente, a endommagée sévèrement et réversiblement la spermatogenèse. L’exposition continue à la chaleur a eu des effets plus graves que l’exposition intermittente, tandis que l’exposition intermittente a conduit à un rétablissement ultérieur de l’altération des paramètres spermatiques.
DE L’ÉTUDE DU PATHOLOGIQUE À L’APPLICATION CONTRACEPTIVE SAINE & NATURELLE
L’idée de cryptorchidie artificielle est simple. Les chercheurs ont combiné deux informations : 1. L’élévation de la température des testicules à la température corporelle (en utilisant des sous-vêtements isolés ou de l’eau chaude) entraîne une infertilité. 2. Les hommes atteints de testicules cryptorchidies (non descendus) ou rétractiles sont souvent stériles (Nistal et Paniagua, 1984). En mettant ces deux faits ensemble, ils ont conclu que les testicules peuvent être élevés à la température corporelle en conservant simplement les testicules proches du canal inguinal pendant la journée.
LA POSITON HAUTE DES TESTICULES, TOUTE NATURELLE
Rappelez-vous, cette position des testicules ne vous est pas inconnue. Il vous est certainement arrivé durant votre vie d’avoir les testicules remontés naturellement ou suite au port d’un vêtement trop serré par exemple. C’est d’ailleurs une bonne chose, qu’en cas de manque de place en bas et pour éviter l’écrasement des testicules, ces derniers puissent se glisser naturellement en sécurité et de manière indolore au-dessus du pénis. L’onglet “TUTORIELS” comprend toutes les vidéos explicatives.RAPPELS :
Aucune méthode contraceptive n’est sûre à 100%, même la stérilisation. Quelques soient les méthodes contraceptives, il est important d’en changer régulièrement. La contraception thermique dite masculine par remontée testiculaire ne protège pas des IST. La température testiculaire est inférieure de 2 à 4°C à celle du corps. Cette basse température des testicules est nécessaire pour que la production de spermatozoïdes puisse se faire. Chez les animaux (dès 1930) et chez l’homme (dès 1950), de nombreuses études ont montré qu’une température élevée des testicules entraînait une inhibition de la spermatogenèse. Pour rappel, l’infertilité dite masculine est généralement diagnostiquée lorsque les spermatozoïdes sont inférieurs à 10-20 millions / ml (Makler, 1986; Organisation mondiale de la santé, 1999). La production de spermatozoïdes est continue 24h/24, mais ce qui est produit n’est pas mûr, son pouvoir de fécondance est nul. Il faut attendre encore 2 à 3 mois pour que le spermatozoïde acquiert l’intégralité de son pouvoir de fécondance, et qu’il soit émis lors d’une éjaculation ou recyclé. C’est ce qu’on appelle le cycle de la spermatogénèse. La contraception thermique dite masculine par remontée testiculaire n’est pas un processus instantané. L’infertilité, comme le retour à la fertilité, demandent un délai en général de 3 mois. L’efficacité et la réversibilité sont dites différées. Ce n’est donc pas une méthode contraceptive d’urgence. En sus de ne pas être instantanée, des effets secondaires ont été observés durant la pratique. Ils ont pour conséquences d’altérer le capital génétique transporté par le spermatozoïde. Cet effet est réversible en 2 à 3 cycles de spermatogénèse ou 6 à 9 mois suivant l’arrêt du protocole. Par principe de précaution, il est alors important d’utiliser une seconde méthode de contraception durant le démarrage et l’arrêt, en réalisant des spermogrammes régulièrement. Quelques contre-indications : Toute anomalie au niveau de l’aine du pubis, de la verge, de l’aine et des testicules ; hernie inguinale ; Cancer du testicule ; Diminution de la force des mains ; obésité ; Infections cutanées locales de la zone de la verge, du scrotum, de l’aine et du pubis ; Dermatite de contact de la zone de la verge, du scrotum, de l’aine et du pubis ; Œdème de la verge. Enfin, le spermogramme doit être considéré comme normal : concentration de spermatozoïdes supérieure à 15 millions/ml, mobilité progressive supérieure à 32 %, formes normales selon la technique utilisée.EXPLORATION MÉDICALE DE LA CONTRACEPTION THERMIQUE DITE MASCULINE PAR REMONTÉE TESTICULAIRE :

ESSAIS PRÉCLINQUES SUR ANIMAL EN FRANCE:
- The effects of moderate heating of the testes and epididymides of rams by scrotal insulation on body temperature, respiratoryrate, spermatozoa output and motility, and on fertility and embryonic survival in ewes inseminated with frozen semen.Mieusset R, Quintana Casares PI, Sanchez-Partida LG, Sowerbutts SF, Zupp JL, Setchell BP. Ann N Y Acad Sci. 1991637:445-58.
- Effects of heating the testes and epididymides of rams by scrotal insulation on fertility and embryonic mortality in ewes inseminatedwith frozen semen.Mieusset R, Quintana Casares P, Sanchez Partida LG, Sowerbutts SF, Zupp JL, Setchell BP. J Reprod Fertil. 199294(2):337-43
- Increased flow of testicular blood plasma during local heating of the testes of rams.Mieusset R, Sowerbutts SF, Zupp JL, Setchell BP.J Reprod Fertil. 199294(2):345-52

ESSAIS CLINIQUES:
Tous les essais décrites ci-dessous sont réalisés avec des garçons fertiles et en couple stable.ESSAIS DE PHASES 1 & 2 (EFFICACITÉ, RÉVERSIBILITÉ, ABSENCE D’EFFET SECONDAIRE)
1985 Mieusset, R., Grandjean, H., Mansat, A. and Pontonnier, F. 1985. Inhibiting effect of artificial cryptorchidism on spermatogenesis.Fertil. Steril., 43: 589.- Outils utilisés de maintien testiculaires : Sous-vêtement ajusté avec un simple trou
- Nombre de volontaires : 14
- Température scrotale : +2°C Autochauffage par la température corporelle
- Temps d’exposition : 15h/j, 7j/7, durant 6 à 12 mois
- Nombre de cycles d’exposition : +-126
- Résultat : o grossesse non-désirée, Afin de fournir une méthode contraceptive chez l’homme, une tentative d’inhibition de la spermatogenèse a été réalisée au moyen d’une thermogenèse induite par la cryptorchidie artificielle. Ce protocole expérimental consiste à pousser les testicules dans le canal inguinal et à les y maintenir, chaque jour, aux heures de veille, à l’aide d’un support sportif adapté. Le nombre total de spermatozoïdes, le nombre de spermatozoïdes par millilitre, la motilité, le nombre de spermatozoïdes mobiles par millilitre et le nombre total de spermatozoïdes mobiles ont considérablement diminué après le premier ou le deuxième mois; ils ont atteint leurs valeurs les plus basses après le sixième mois et sont restés stables au cours des six prochains mois.
- Outils utilisés de maintien testiculaires : Sous-vêtement
- Nombre de volontaires : n/c
- Température scrotale : +2°C Autochauffage par la température corporelle
- Temps d’exposition : 15h/j, 7j/7, durée n/c
- Nombre de cycles d’exposition : n/c
- Résultat : 0 grossesse non désirée. Réversibilité totale en 2 à 3 cycles de spermatogénèse.
- Outils utilisés de maintien testiculaires : Sous-vêtement ajusté avec un simple trou
- Nombre de volontaires : 19
- Température scrotale : +-2°C Autochauffage par la température corporelle
- Temps d’exposition : 15h/j, 7j/7, durant 6 à 24 mois
- Nombre de cycles d’exposition : +-285
- Résultat : 0 grossesse non désirée. Dans une expérience de cryptorchidie artificielle diurne (AC) destinée à fournir une méthode contraceptive masculine, l’oligoasthénozoospermie a été découverte dès le quatrième mois, accompagnée d’une augmentation du pourcentage moyen de spermatozoïdes de forme anormale. Un retour aux valeurs de base a été observé dans les 12 mois suivant la fin de l’expérience. Une diminution du nombre de spermatozoïdes et de la motilité ont été observées chez les hommes après l’induction d’une hyperthermie locale des testicules par l’élévation des testicules dans le canal inguinal pendant la journée chez des volontaires adultes. Une technique similaire dans laquelle les testicules étaient mieux maintenus dans le canal inguinal a entraîné une suppression plus marquée de la spermatogenèse. Selon l’évaluation du nombre total de spermatozoïdes mobiles, l’effet inhibiteur moyen de l’hyperthermie était d’au moins 97% après 2 mois d’utilisation de cette technique. Cet effet de «cryptorchidie artificielle» peut présenter un intérêt pratique dans la manipulation de la fertilité masculine. Réversibilité totale en 2 à 3 cycles de spermatogénèse.
- Outils utilisés de maintien testiculaires : Sous-vêtement ajusté avec un simple trou
- Nombre de volontaires : n/c
- Température scrotale : +-2°C Autochauffage par la température corporelle
- Temps d’exposition : 15h/j, 7j/7, durée n/c
- Nombre de cycles d’exposition : n/c
- Résultat : 0 grossesse non désirée. Réversibilité totale en 2 à 3 cycles de spermatogénèse.
- Outils utilisés de maintien testiculaires : Sous-vêtement ajusté
- Nombre de volontaires : n/c
- Température scrotale : +-2°C Autochauffage par la température corporelle
- Temps d’exposition : 15h/j, 7j/7, durée n/c
- Nombre de cycles d’exposition : n/c
- Résultat : 0 grossesse non désirée. Réversibilité totale en 2 à 3 cycles de spermatogénèse.
- Outils utilisés de maintien testiculaires : Slip chauffant ou Remonte couille toulousain
- Nombre de volontaires : 21
- Température scrotale : +-2°C par autochauffage corporelle dans la poche inguinale , 15h/j ; 7j/7
- Nombre de cycles d’exposition : 315
- Résultat : 100% des volontaires en état de contraception / 0 grossesse non désirée. Le calendrier comprenait une étude de base de 4 à 6 mois, une période de chauffage de 6 à 24 mois et une Enquête de 18 mois après chauffage. Réversibilité totale en 2 à 3 cycles de spermatogénèse.
- Outil utilisé de maintien testiculaires : Suspensoir : demi balle ou points de suture pour boucher le canal
- Nombre de volontaires : 28
- Température scrotale : +-2°C par autochauffage corporelle dans la poche inguinale , 24h/24 ; 7j/7
- Nombre de cycles d’exposition : 252
- Résultat : 100% des volontaires en état de contraception / 0 grossesse non désirée. Il a été interdit au cours des 3 premiers mois de suspension. Pendant la suspension, le nombre de spermatozoïdes est tombé à une oligozoospermie grave et aucune grossesse n’est survenue. Il y avait une diminution significative de la testostérone sérique avec une augmentation de la prolactine. La biopsie testiculaire a montré une dégénérescence des tubules séminifères. Six mois après la libération des testicules, la numération des spermatozoïdes et les taux sériques d’hormones étaient revenus à la normale. La biopsie testiculaire a montré une spermatogenèse normale et une grossesse est survenue.
- Outil utilisé de maintien testiculaires : Suspensoir : élingue polyester sur le scrotum
- Nombre de volontaires : 14
- Température scrotale : +-2°C par autochauffage corporelle dans la poche inguinale , 24h/24 ; 7j/7
- Nombre de cycles d’exposition : 126
- Résultat : 100% des volontaires en état de contraception / 0 grossesse non désirée. Les partenaires féminins utilisaient des contraceptifs jusqu’à ce que les hommes deviennent azoospermiques. Pendant la période de port du suspenseur, tous les hommes sont devenus azoospermiques après une moyenne de 139,6 ± 20,8 jours-jours, avec une diminution du volume testiculaire (P <0,05) et de la différence de température rectale / testiculaire (P inférieure à 0,001). Les hormones reproductrices sériques ne présentaient aucun changement significatif (P supérieur à 0,05). Les tubules séminifères ont révélé des modifications dégénératives. Aucune grossesse n’a eu lieu pendant cette période. Pendant la période de libération du suspenseur, la concentration de sperme est revenue au niveau pré-test en une période moyenne de 156,6 ± 14,8 jours j. De même, le volume testiculaire et la différence de température recto-testiculaire ont été normalisés. Les 5 couples qui avaient planifié une grossesse ont conçu. Pour conclure, les hommes fertiles peuvent être rendus azoospermiques en portant l’élingue en polyester. C’est une méthode de contraception sûre, réversible, acceptable et peu coûteuse chez l’homme.
- Outil utilisé de maintien testiculaires : Sous-vêtement ajusté avec un simple trou & Sous-vêtement ajusté et renforcé d’une structure annulaire en matière souple au niveau du trou.
- Nombre de volontaires : 9
- Température scrotale : +-2°C Autochauffage par la température corporelle
- Temps d’exposition : 15h/j, 7j/7, durée n/c
- Nombre de cycles d’exposition : 159
- Résultat : 100% des volontaires en état de contraception / 1 grossesse non désirée (consécutive à une mauvaise utilisation de la méthode). Réversibilité totale en 2 à 3 cycles de spermatogénèse.
- Outils utilisés de maintien testiculaires : Suspensoir : élingue de polyester scrotale.
- Nombre de volontaires : n/c
- Température scrotale : +1.2°C Autochauffage par la température corporelle
- Temps d’exposition : n/c
- Nombre de cycles d’exposition : n/c
- Résultat : n/c
- Outils utilisés de maintien testiculaires : Sous-vêtement sportifs doublés de polyester
- Nombre de volontaires : 21
- Température scrotale : +0.8 à 1°C
- Temps d’exposition : n/c
- Nombre de cycles d’exposition : 936
- Résultat : L’augmentation de la température scrotale induite par les supports sportifs doublés de polyester était insuffisante pour entraîner une suppression significative de la spermatogenèse ou une altération de la fonction des spermatozoïdes.
- Outils utilisés de maintien testiculaires : n/c
- Nombre de volontaires : n/c
- Température scrotale : +0.8-1°C
- Temps d’exposition : n/c
- Nombre de cycles d’exposition : n/c
- Résultat : Le chauffage doux des testicules supprime la spermatogenèse de manière sûre et réversible. Dans cette étude, nous avons tenté de clarifier le ou les mécanismes moléculaires sous-jacents impliqués dans la suppression de la spermatogenèse induite par la chaleur dans le testicule humain. La suppression réversible de la spermatogenèse induite par la chaleur s’est produite en modulant l’expression des protéines liées aux voies de prolifération, de différenciation, d’apoptose et de survie cellulaire. Ces protéines différentiellement exprimées se sont révélées être des cibles moléculaires clés affectant la spermatogenèse après un traitement thermique.
EFFET SECONDAIRE IDENTIFIÉ & RÉVERSIBLE SOUS 2 À 3 CYCLES DE SPERMATOGÉNÈSE :
Un effet secondaire est un effet non recherché, qu’il soit attendu ou pas. Un effet secondaire est plus souvent délétère (néfaste) que bénéfique. Reduction du volume testiculaire de 10 à 15%, soit 2 à 3 grammes par testicule.EFFETS INDÉSIRABLES IDENTIFIÉS & RÉVERSIBLES SOUS 2 À 3 CYCLES DE SPERMATOGÉNÈSE :
Quand un effet secondaire est délétère, il devient un effet indésirable, c’est-à-dire non souhaité. Sa possibilité de survenue représente un risque, qu’il faudra mettre en balance avec l’efficacité thérapeutique, autrement dit le bénéfice attendu pour le patient. Cette mise en perspective des bénéfices attendus et des risques encourus s’appelle précisément « balance bénéfice/risque ».ALTÉRATION RÉVERSIBLE DE L’INTÉGRITÉ DE LA CHROMATINE :
2012 Ahmad G, Moinard N, Lamare C, Mieusset R, Bujan L. Mild testicular and epididymal hyperthermia alters sperm chromatin integrity in men. Fertil Steril. 2012;97:546–53.- Outil utilisé de maintien testiculaires : Slip chauffant ou Remonte couilles toulousain
- Nombre de volontaires : 12
- Température scrotale : +-2°C par autochauffage corporelle dans la poche inguinale , 15h/j ; 7j/7
- Nombre de cycles d’exposition : 48
- Résultat : 100% des volontaires en état de contraception / 0 grossesse non désirée. Une hyperthermie testiculaire et épididymaire modérée induite altérait grandement l’intégrité de la chromatine des spermatozoïdes, apparue avant toute modification du débit de sperme. Ces résultats peuvent avoir des implications cliniques en matière de contraception masculine, d’infertilité et de procréation médicalement assistée. Tous les paramètres étudiés sont revenus aux valeurs de base respectives à J73 après la fin de l’hyperthermie.
ALTÉRATION RÉVERSIBLE DU NOMBRE DE CHROMOSOME :
2019 Abdelhamid MHM, Esquerre-Lamare C, Walschaerts M, Ahmad G, Mieusset R, Hamdi S, Bujan L.Experimental mild increase in testicular temperature has drastic, but reversible, effect on sperm aneuploidy in men: A pilot study. Reprod Biol. 2019 Jun 14.- Outil utilisé de maintien testiculaires : Slip chauffant ou Remonte couilles toulousain
- Nombre de volontaires : 5
- Température scrotale : +-2°C par autochauffage corporelle dans la poche inguinale , 15h/j ; 7j/7
- Nombre de cycles d’exposition : 20
- Résultat : 100% des volontaires en état de contraception / 0 grossesse non désirée
- Au jour 45 après chauffage, le pourcentage total d’aneuploïdie des spermatozoïdes était deux fois plus élevé qu’avant le chauffage, alors que. La disomie sexuelle (sperme XY18), la nullisomie des chromosomes sexuels (sperme 18) étaient significativement plus élevées que les témoins. Ces effets se sont complètement inversés 180 jours après l’exposition à la chaleur. Conclusion: une légère élévation de la température testiculaire augmente significativement les aneuploïdies spermatiques, ce qui traduit un effet sur le stade de la spermatogenèse au stade de la méiose. L’effet de chauffage était réversible et suggère que la récupération de l’aneuploïdie à des valeurs normales nécessite au moins deux cycles de spermatogenèse. Néanmoins, le faible nombre de volontaires était une limite de cette étude pilote et justifie des recherches supplémentaires sur une population plus importante.
ETUDES DE PHASE 3 : L’ACCEPTABILITÉ :
DEUX EXEMPLES D’ÉTUDES D’ACCEPTABILITÉ DE LA CONTRACEPTION DITE MASCULINE THERMIQUE PAR REMONTÉE TESTICULAIRE :
2018 Amouroux M, Mieusset R, Desbriere R, Opinel P, Karsenty G, Paci M, Fernandes S, Courbiere B, Perrin J. Are men ready to use thermal male contraception? Acceptability in two French populations: New fathers and new providers. PLoS One. 2018 May 29 Résultat : Les jeunes prestataires de soins masculins et féminins ont une connaissance limitée de la contraception masculine, sont intéressés par d’autres informations et prescriraient généralement la TMC (contraception dite masculine thermique par remontée testiculaire) à leurs patients. L’utilisation réussie de la contraception masculine, y compris de la TMC, nécessiterait la diffusion d’une meilleure information aux utilisateurs et prestataires potentiels.UN EXEMPLE D’ÉTUDE D’ACCEPTABILITÉ DE LA CONTRACEPTION DITE MASCULINE :
2019 MCI; MLF Marketing Potential 17 Million Men Interested in Male Contraception, Consumer Survey Finds Résultat : Durham, Caroline du Nord – L’initiative de contraception masculine (MCI), une fondation privée à but non lucratif basée à Raleigh, en Caroline du Nord, a publié sa première étude de consommation. Cette étude est considérée comme la plus importante aux États-Unis au cours des dix dernières années, exclusivement destinée aux hommes sexuellement actifs âgés de 18 à 44 ans, afin de mieux comprendre leurs attitudes, leurs besoins et leurs motivations concernant l’avenir de la contraception masculine en tant que méthode de planification familiale. L’organisation a collaboré avec MLF Marketing, basé à San Francisco, pour mener l’étude et dialoguer avec les hommes sur leurs perceptions et leurs besoins en matière de contraception masculine. Il s’agit de quantifier le marché potentiel de nouveaux contraceptifs masculins, dont les résultats sont considérables : Il existe un marché potentiel de 17 millions d’hommes cherchant une contraception qui correspond à leur style de vie et à leur relation.- 85% des participants veulent empêcher leur partenaire de tomber enceinte
- 89% des hommes déclarent qu’il est important que leur méthode de contraception soit réversible
- 82% des hommes dont les partenaires ont eu une grossesse non planifiée dans le passé sont intéressés par de nouvelles méthodes de contraception masculine
- De plus, les hommes sont plus intéressés par une pilule non hormonale et d’autres formes de contraception non hormonale sûres, efficaces et réversibles. « Cette étude est une étape cruciale pour quantifier le marché des nouvelles méthodes de contraception masculine et pour identifier les types de méthodes qui intéressent le plus les hommes», a déclaré Heather Vahdat, directrice générale de MCI.
- Outil utilisé de maintien testiculaires : Slip chauffant ou Remonte couilles toulousain
- Nombre de volontaires : 400
- Température scrotale : +-2°C par autochauffage corporelle dans la poche inguinale , 15h/j ; 7j/7
- Nombre de cycles d’exposition prévu : 7200
- Résultat : En cours
SUIVI MÉDICAL ESTIMÉ D’USAGERS DE LA CONTRACEPTION THERMIQUE DITE MASCULINE PAR REMONTÉE TESTICULAIRE HORS ESSAIS CLINIQUES :
2005 à nos jours : Cela fait 14 ans que le CHU de Toulouse finance en partie une consultation ainsi que le suivi médical rigoureux des couples désirant pratiquer cette méthode. Il semble difficilement envisageable que le CHU de Toulouse finance ainsi une consultation ainsi qu’un suivi médical sans que cela soit justifié par une réelle demande des personnes étant dans la nécessité de se contracepter. Des couples et/ou garçons, se fabriquent leurs outils de remontée testiculaire sur la base du slip chauffant depuis quelques années avec l’association Ardecom et avec le collectif Thomas Bouloù dans une démarche militante souvent suivies par des médecins généralistes en lien ou non avec le CHU de Toulouse. ( renvoi vers pack andro switch) En partant de ce postulat, il est possible d’estimer le nombre d’usagers de cette méthode à minima de 80 et au maxumum de 1000, sur 14 années et suivis médicalement en moyenne 12 mois. L’ordre de grandeur du nombre de personnes, hors essais cliniques, pratiquant ou ayant pratiqué cette méthode, serait de 80. Il n’a pas été rapporté de grossesse non désirée sur cette période, et tous les garçons ou couples, ayant désiré réaliser le projet d’enfant, ont pu le concrétiser normalement. Il est raisonnablement défendable d’estimer à 960, le nombre de cycles d’exposition au cours des 14 dernières années en suivi médical hors essais cliniques pour 0 grossesse non-désirée. Enfin, jusqu’à preuve du contraire et hors problème d’observance, 100% des garçons ayant utilisé cette méthode ont atteint le seuil contraceptif de 1 million/ml .UNE MÉTHODE EFFICACE, SÛRE, RÉVERSIBLE….
Une quinzaines d’essais clinques sur plus de 30 ans, des études d’acceptabilités passées ou en cours…. Il y a actuellement 1 grossesse non-désirée sur plus de 1331 cycles d’exposition en essais cliniques, 0 grossesse non désirée sur à minima 960 cycles d’exposition en suivi médical hors essais cliniques, et des résultats attendus pour 2021 sur 7200 cycles d’exposition. 80 personnes, à minima et durant 12 mois, ont pratiqué cette méthode hors essais cliniques et plus de 122 dans le cadre d’essais cliniques allant de 4 mois à 4 années. Il manque le nombre de volontaires et de cycles d’exposition pour 4 études sur les 15 référencées. Le retour à des valeurs spermatiques standards prend 2 à 3 cycles de spermatogénèse (6 à 9 mois). Tous les couples ayant par la suite souhaité une grossesse, l’ont obtenue, et aucune anomaie n’a été constatée. Aucune fausse couche spontanée n’est survenue.INDICE DE PEARL & SEUIL CONTRACEPTIF
En 2019, l’indice de Pearl de cette méthode est donc : IP (%) = [(nombre de grossesses non planifiées/nombre de mois d’utilisation d’une méthode contraceptive) × 1 200]/100. IP (%) = [(1/1331) × 1 200]/100. IP (%) = 0.009 % Ou présenté à l’inverse, l’efficacité statistique de cette méthode est de 99.991%. En plus d’être efficace, les effets contraceptifs de la cryptorchidie artificielle sont réversibles lors de l’arrêt de la méthode, le nombre de spermatozoïdes revient à la normale dans les 6 à 9 mois soit 2 à 3 cycles de spermatogénèse (Mieusset & Bujan, 1994). La cryptorchidie artificielle répond ainsi à de nombreux critères pour une contraception dite masculine et dite idéale: elle est bon marché, efficace, pratique, non chirurgicale, non occlusive, facilement réversible, séparée de l’acte sexuel sans effet secondaire. Pour mieux comprendre l’indice de Pearl, lisez l’article suivant : Contraception dite masculineLE SEUIL CONTRACEPTIF :
C’est la concentration de spermatozoïdes en million par ml sur éjaculat, en dessous duquel, le risque d’une grossesse non désirée tend vers 0. Il est délicat à déterminer avec précision, car pour ce faire il faudrait que les couples réalisent des grossesses avec des concentrations de spermatozoïdes très basses. C’est pour cela que le seuil annoncé de 1 million/ml est extrêmement bas pour prendre un maximum de précaution. Il est bon de rappeler qu’aucune méthode de contraception n’est sûre à 100%. Même la vasectomie n’a qu’un indice de Pearl à 99.9%. Quelques chiffres pour comprendre en quoi la valeur de 1 million/ml garantit un risque minimal:- 1 grossesse non désirée sur plus de 1331 cycles d’exposition en essais cliniques, suite à une mauvaise utilisation de la méthode.
- Le seuil d’infertilité est de 15 millions/ml et une mobilité progressive supérieure à 32%. Cela signifie qu’en dessous de ce seuil, il est difficile de faire un enfant.
- Une étude de l’OMS sur l’infertilité sur 4500 garçons de 14 pays ayant eu un enfant dans les 12 mois précédents, montrent qu’en dessous de 5 à 6 millions/ml, la probabilité de faire un enfant est proche de 0. L’étude termine en donnant une limite, qui est celle du test de paternité qu’il aurait pu être envisagé de pratiquer sur le faible nombre d’enfants nés avec des garçons ayant des concentrations inférieures à 5 millions/ml.
- Le seuil officiel de l’OMS pendant de nombreuses années était de 3 millions/ml et une mobilité progressive inférieure à 10%.
- Depuis quelques années, ce seuil fut abaissé pour toutes les pratiques contraceptives à 1 million/ml et une progressive inférieure à 10%.
LE PROTOCOLE MÉDICAL DÉTAILLÉ DE LA CONTRACEPTION THERMIQUE DITE MASCULINE PAR REMONTÉE TESTICUALIRE EN 4 GRANDES ÉTAPES :
Première étape :- Prenez rdv avec votre médecin traitant pour faire la première consultation pré-contraceptive et vous faire prescrire un spermogramme à réaliser avant de commencer à suivire le protocole médical de la contraception masculine thermique. Cette méthode ne s’adresse qu’aux personnes ayant des valeurs spermatiques dans les standards de l’OMS 2010. (Profitez en pour faire un examen de prévention de santé.)
- Contre indications : Toute anomalie au niveau de l’aine du pubis, de la verge, de l’aine et des testicules ; hernie inguinale; Cancer du testicule ; Diminution de la force des mains ; obésité ; Infections cutanées locales de la zone de la verge, du scrotum, de l’aine et du pubis ; Dermatite de contact de la zone de la verge, du scrotum, de l’aine et du pubis ; Œdème de la verge. Enfin, le spermogramme doit être considéré comme normal : concentration de spermatozoïdes supérieure à 15 millions/ml, mobilité progressive supérieure à 32 %, formes normales selon la technique utilisée.
- Apprendre la pose et le retrait des outils : Avec votre médecin apprenez les gestes de la remontée testiculaire et les critères de bonne observance du protocole.
Seconde étape :
- Si tout est bon et en accord avec votre médecin, commencez à suivre le protocole de port de 15h/24 7j/7. Jusqu’à ce que votre concentration en spermatozoïdes soit inférieure à 1 million/ml, vous n’êtes pas contracepté. Rappelez vous que la production de spermatozoïdes est continue mais il faut compter 3 mois pour que le spermatozoïde devienne mature. C’est ce qu’on appelle le cycle de la spermatogénèse.
- Vous serez considéré comme contracepté si la concentration de spermatozoïdes est inférieure à 1 million/ml sur deux spermogrammes à trois semains d’intervalles. Cela se produit en général en un cycle de spermatogénèse ou trois mois.
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EFFET SECONDAIRE IDENTIFIÉ & RÉVERSIBLE SOUS 2 À 3 CYCLES DE SPERMATOGÉNÈSE : REDUCTION DU VOLUME TESTICULAIRE DE 10 À 15%, SOIT 2 À 3 GRAMMES PAR TESTICULE.
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EFFETS INDÉSIRABLES IDENTIFIÉS & RÉVERSIBLES SOUS 2 À 3 CYCLES DE SPERMATOGÉNÈSE : ALTÉRATION RÉVERSIBLE DE L’INTÉGRITÉ DE LA CHROMATINE & ALTÉRATION RÉVERSIBLE DU NOMBRE DE CHROMOSOME.
- Pour éviter une grossesse durant cette période ou vous êtes encore fertile, et par principe de précaution au regard des effets indésirables, utilisez une seconde méthode contraceptive et n’arrêtez là qu’en accord avec votre médecin.
- Une fois contracepté,Il es conseillé de faire un spermogramme mensuel jusqu’au sixième mois, puis tous les deux mois par la suite si l’observance est bonne.
- Si votre concentration repasse au-dessus de 1 million/ml, doublez immédiatement votre contraception avec une autre méthode et refaite un contrôle un mois après. Il est vraiment important de maintenir les testicules au-dessus de l’anneau à la racine du pénis pour que la méthode soit efficace.
- La durée maximale est de quatre ans puisque la réversibilité, en termes de paramètres du sperme et de fertilité, a été constatée pour une telle durée. Au-delà, veuillez consulter votre médecin. Quelques soient les méthodes contraceptives, il est important d’en changer régulièrement.
- Lorsque vous souhaitez arrêter cette méthode, informez-en votre médecin, ne portez plus l’anneau thermique ou autre outil de remontée testiculaire, et utiliser une autre méthode contraceptive.
- Le retour à des valeurs spermatiques standards prend 2 à 3 cycles de spermatogénèse (6 à 9 mois). Tous les couples ayant par la suite souhaité une grossesse, l’ont obtenue, et aucune anomaie n’a été constatée. Aucune fausse couche spontanée n’est survenue.
- Rappelez vous que durant cette période la capacité fécondante des spermatozoïdes peut survenir avant un retour complet à la normale des paramètres spermatiques. Mais aussi, au regard des effets indésirables réversibles altérant le capital génétique transporté et par principe de précaution, il est donc nécessaire d’utiliser une autre méthode de contraception durant cette période.
- Réalisez un spermogramme de contrôle 2 à 3 cycles de spermatogénèse consécutifs à l’arrêt de port du dispositif. En accord avec votre médecin et en fonction du résultat du spermogramme, vous pourrez réaliser votre désir d’enfant si tel est le cas, sinon utilisez une autre méthode contraceptive.
TROUVER SON OU SES OUTILS DE REMONTÉE TESTICULAIRE
Rappelez vous que le protocole médical de la contraception thermique dite masculine par remontée testiculaire et les outils de maintien testiculaires sont deux choses bien différentes. C’est l’application du protocole avec l’outil qui fera la contraception et non l’inverse. Les essais cliniques ont été menés avec différents outils ou techniques :- Un dispositif avec des balles de suspension
- La suspension grâce à des points de suture
- Le sous-vêtement avec un orifice renforcé, une forme particulière et des élastiques d’ajustement : le remonte couille toulousain.
Efficience
- L’outil doit vous permettre la migration testiculaire sans les toucher directement
- L’orifice par lequel passe votre pénis et la poche scrotale doit être assez grand et souple pour qu’il n’y ait pas de striction pénienne.
- Le port et le maintien doit être indolore.
- L’outil doit être ajusté à votre morphologie et maintenir la peau autour de l’orifice légèrement tendue pour éviter qu’un testicule descende dans le canal inguinal ou qu’il passe dans l’orifice et termine dans la poche scrotale.
- Le dispositif doit donc maintenir parfaitement les testicules dans la poche inguinale, seule zone dans laquelle l’expostion à la chaleur du corps est assez importante pour atteindre le seuil de 1 million/ml.
- L’outil doit maintenir les testicules quelque soit votre position ou posture. Vérifiez bien qu’accroupi, par exemple, les testicules ne descendent ni ne chassent dans la poche scrotale
- La matière utiisée doit être hypoallergénique, en limitant au maximum les aspérités pour limiter les irritations, ou rougeurs.
- Une hygiène irréprochable, et la propreté du dispositif doit être observée.
- Un contrôle par spermogramme doit être réalisé régulièrement.
- Vérifiez avec votre médecin la tenue testiculaire et la qualité de votre outil. Il peut être de bons conseils.
- Rapprochez vous des réseaux militants qui ont quelques années d’expérience dans la pratique de la méthode et la fabrication de modèles, ils sauront vous accompagner. De plus, ils proposent des ateliers de confection régulièrement.
LES OUTILS ACCESSIBLES EXISTANTS :
Le remonte couille toulousain
Uniquement délivré au CHU de Toulouse. Vous pouvez vous fabriquer des modèles semblables grâce aux réseaux militants et aux plannings familiaux.


Andro-switch

Les réseaux militants et quelques plannings familiaux possèdent des exemplaires des anneaux.
Il vous ait possible de l’essayer.
Vous pouvez nous contacter par mail, service.client@thoreme.fr, ou commander directement sur le site. Le problème à l’avènement de cette méthode ne serait-il pas plutôt social que médical ?
Cet article s’est appuyé sur les sites et références suivants:
- SALF, Société d’Andrologie de Langue Française, (1991-2019) Basic and Clinical Andrology, ISSN: 2051-4190 (Online)
- Mieusset R., Bujan L., Mansat A., Grandjean H., Pontonnier F. (1991) Heat Induced Inhibition of Spermatogenesis in Man. In: Zorgniotti A.W. (eds) Temperature and Environmental Effects on the Testis. Advances in Experimental Medicine and Biology, vol 286. Springer, Boston, MA
- Cooper et al., (2009) World Health Organization reference values for human semen characteristics, Human Reproduction Update, Vol.16, No.3 pp. 231–245, 2010
- US National Library of MedicineNational Institutes of Health
- Researchgate : Contraception thermique de l’homme
- Springer Link :Temperature and Environmental Effects on the Testis
- EM Consulte : Contraception: developments and news
- OMS, Office Mondial de la Santé :reproductive health – infertility